Les dernières nouvelles d'hier
Vous n'avez pas eu les nouvelles d'hier après-midi, hier soir c'était réunion de crise : les bus n'ayant pas le droit de rouler pour les quelques centimètres de neige que vous avez là bas, se pose la question de savoir comment on ira de la gare de Lyon à Itteville. On verra bien demain soir, mais une chose est certaine, nous ne dormirons pas dans la gare de Lyon.
Hier à midi, le ciel était encore très couvert et nous étions dans les nuages. Mais le temps d'une petite sieste réparatrice, ils étaient redescendus d'un étage. Nous sommes donc montés à la station sous le soleil, avec le vrai temps de Chaillol.
Le groupe de Robert arrive.
Mais ils tournent vers la Lauzière, je suis trop bas, je les reverrai plus tard.
Le groupe de Kévin attaque un schuss dans la bleue du Pinateau, le temps de remballer le matériel, ils ont disparu.
Pas facile de cadrer, ça va très vite.
Puisqu'ils n'ont pas voulu m'attendre, je vais me venger sur les paysages.
En descendant sur la Lauzière, là où tous les groupes sont partis, la vue change légèrement, on est plus vers l'ouest.
Le problème de la Lauzière, c'est qu'on ne voit pas les pistes au loin et on ne sait jamais où se trouvent les groupes.
Et comme c'est mercredi, il y a des familles, et surtout les équipes de jeunes du coin qui s'entraînent, et je peux vous dire que ça fonce.
Ah, voilà le groupe de Pierrot.
Bien Tya, bien sautée la petite bosse.
Et voilà le groupe de Laurent, des débutants qui ont magnifiquement progressé et qui prennent du plaisir.
La fin de la piste, on n'est plus loin du départ du télésiège.
Et pour rentrer à la station, il faut remonter tout en haut.
Les nuages arrivent par la vallée du Drac et envahissent le nord du Dévoluy
Voilà le groupe de Flo, c'est le groupe le plus rapide.
Les gamins du coin ramassent leurs piquets d'entraînement, ça ne traîne pas.
Les nuages arrivent sur le Champsaur.
On va y avoir droit...
En quelques minutes, le soleil disparaît derrière le Dévoluy.
Deux heures plus tard, il neigeait sur le centre, mais nous étions bien au chaud.