Les Jauressiques dans les Hautes Alpes

Pas de temps pour le bla bla ou les photos, on verra ça plus tard.

Si tout va bien, départ à 9H00 de Chaillol, arrivée Paris 16H19, et c'est la SNCF qui le dit, et tout le monde sait que quand elle dit quelque chose, c'est "trop" vrai. Normalement, on devrait être à l'école sur le coup des 18h00. Bon, ça c'est dans un monde normal. Après, si ça se complique, j'ai votre numéro de téléphone, vous avez le mien, et même si on ne parle pas l'arabe, le téléphone du même nom fonctionne très bien.

A demain.

Vous n'avez pas eu les nouvelles d'hier après-midi, hier soir c'était réunion de crise : les bus n'ayant pas le droit de rouler pour les quelques centimètres de neige que vous avez là bas, se pose la question de savoir comment on ira de la gare de Lyon à Itteville. On verra bien demain soir, mais une chose est certaine, nous ne dormirons pas dans la gare de Lyon.

Hier à midi, le ciel était encore très couvert et nous étions dans les nuages. Mais le temps d'une petite sieste réparatrice, ils étaient redescendus d'un étage. Nous sommes donc montés à la station sous le soleil, avec le vrai temps de Chaillol.

Le groupe de Robert arrive.

Mais ils tournent vers la Lauzière, je suis trop bas, je les reverrai plus tard.

Le groupe de Kévin attaque un schuss dans la bleue du Pinateau, le temps de remballer le matériel, ils ont disparu.

Pas facile de cadrer, ça va très vite.

Puisqu'ils n'ont pas voulu m'attendre, je vais me venger sur les paysages.

En descendant sur la Lauzière, là où tous les groupes sont partis, la vue change légèrement, on est plus vers l'ouest.

Le problème de la Lauzière, c'est qu'on ne voit pas les pistes au loin et on ne sait jamais où se trouvent les groupes.

Et comme c'est mercredi, il y a des familles, et surtout les équipes de jeunes du coin qui s'entraînent, et je peux vous dire que ça fonce.

Ah, voilà le groupe de Pierrot.

Bien Tya, bien sautée la petite bosse.

Et voilà le groupe de Laurent, des débutants qui ont magnifiquement progressé et qui prennent du plaisir.

La fin de la piste, on n'est plus loin du départ du télésiège.

Et pour rentrer à la station, il faut remonter tout en haut.

Les nuages arrivent par la vallée du Drac et envahissent le nord du Dévoluy

Voilà le groupe de Flo, c'est le groupe le plus rapide.

Les gamins du coin ramassent leurs piquets d'entraînement, ça ne traîne pas.

Les nuages arrivent sur le Champsaur.

On va y avoir droit...

En quelques minutes, le soleil disparaît derrière le Dévoluy.

Deux heures plus tard, il neigeait sur le centre, mais nous étions bien au chaud.

Ce matin, c'était la dernière intervention des accompagnateurs en montagne. C'était sur le thème des dangers de la neige et de la montagne, de la préparation d'une randonnée en altitude, de l'équipement et des secours. Rémi est arrivé vers 9H15, il était chargé comme un mulet, il a d'abord fait un petit topo en classe, puis il fallut chausser les raquettes pour s'éloigner derrière le centre découvrir tout ça de visu. Il faisait un temps abominable, nous étions bloqués dans les nuages, eton n'espérait pas l'apparition du soleil.

En route pour le sentier du canal de Malcros.

Et ça grimpe.

Ambiance polaire, nous sommes dans les nuages.

Ouf, une pause.

On redécouvre le matériel indispensable. Il faut vraiment aimer la montagne pour porter tout ça.

Et encore, il n'y a que le matériel de sécurité...

Puis il a fallu apprendre à utiliser un DVA, Détecteur de Victime en Avalanche.

Le principe est simple, un enfant cache un DVA dans la neige, il faut le retrouver avec un autre DVA.

Et c'est pas gagné, évitez le hors piste avec vos gosses, même avec un DVA chacun...

Et nous sommes rentrés au centre, il était temps de manger pour être prêt pour le ski de l'après-midi.

Indispensable, attendue avec ferveur, elle est arrivée ce soir, la boum. Vous avez eu un aperçu des préparatifs, vous aurez quelques photos. Ce soir, nous avons fêté les anniversaires de la période, l'anniversaire en fait puisque seule Yasmine était concernée. Qui dit anniversaire dit gueuleton. En guise de gueuleton on 'a eu que le gâteau parce que franchement le reste...

Le resto du Kaly a perdu une étoile ce soir. Comme il n'en avait déjà pas...

Allez, quelques photos, et au lit. C'est pas le tout ça, mais demain matin à 9H00, on repart crapahuter dans la neige pour en découvrir les différentes couches, la structure, et comment retrouver une victime d'avalanche avec un DVA.

Quel festin, une quiche à rien et des haricots verts !

On s'en fout, c'est la boum ce soir.

Et pour fêtre ça on va même reprendre de la quiche au néant.

Réunion de gastronomes.

Oui Eric, nourris-toi, on ne sait pas de quoi sera fait demain.

Le gâteau de Yasmine

Allez on finit ça et on file perdre quelques calories sur la piste de danse.

Et c'est là que ça se passe.

Le gang de Jaurès.

Roméo et Juliette dans une chorégraphie revisitée.

Héloïse, c'est pas bon pour toi tout ça, trop de sucre...

Antoine, notre animateur devenu DJ

A droite, un videur.

La Macarena, tout le monde connaît, alors tout le monde y va.

Et c'est mieux avec le flash. Tiens, j'en vois de ma classe qyui traînent au bar.

Ils ont l'air un peu tristes...

Allez, bonne nuit tout le monde.

Le ski a bien eu lieu cet après-midi, sous un ciel chargé, mais il n'a pas neigé, ni plu... Les températures étaient limites, il valait mieux que les nuages s'abstiennent. tous les enfants sontmontés et ont rejoint leur groupe. La plupart des débutant vont maintenant sur la Lauzière, là où se trouvent les plus belles pentes. Vous n'aurez que très peu d'images de ski, je ne suis monté que tard à la station, et je n'ai pas pris les skis. Tout est photographié du bas des pistes à leur retour vers 17H00, mais j'ai pu constater que ça progressait vite.

Ce soir, pas de moment de classe, on prépare la boum. Enfin on, c'est eux, et ça déménage. Entre les chambres à ranger, les tenues à choisir et les coiffures et le fond de teint à orchestrer, inutile de s'embarasser avec des foutaises pédagogiques. D'ailleurs, lesseuls clients pour la classe que l'on voit passer disparaissent aussitôt après être venus chercher quelque chose d'oublié au premier étage.

Les menaces proférées à midi ont porté leurs fruits, les chambres sont, à peu près, rangées. La boum pourra avoir lieu, ouf.

Allez, quelques photos, tristounettes, du ski de cet après-midi, en attendant quelques clichés de la boum, mais là, ne vous attendez pas à un grand reportage...

Pas top letemps...

Si vous arrivez à reconnaître quelqu'un...

Le groupe de François redescend.

Le groupe de Kévin

Et voilà celui de Florent

Salon de coiffure dans le couloir

Même le terrier est à peu près rangé, que ne ferait-on pas pour une boum...

Il commence à y avoir la queue dans le salon de coiffure...

On choisit son fond de teint

On arrange les cheveux.

On essaye tant bien que mal de cacher le bazard... J'ai rien vu, je n'avais pas mes lunettes.

La chambre modèle, celle qu'on vous montre sur les prospectus publicitaires.

Elle ont tout fait pour cacher le souk, bon, allez, j'ai rien vu.

Comme annoncé hier, nous avions rendez-vous à 9H00 avec deux moniteurs de l'ESF pour une séance de biathlon. Bon, ce n'était pas du vrai biathlon puisqu'ici, il n' y a pas de pistes de ski de fond. Par contre, l'ESF s'est équipée de carabines laser, sans balles, sans douilles, sans bruit, mais j'ai été franchement bluffé par leur qualité. Bon, ça peut être bien, à 2000,00 € le flingue... Ce n'est pas ceux qu'on trouve dans les quartiers nord de Marseille, le nôtres, ils ne tuaient pas.

Nous avions séparé la classe en deux groupes, le premier est parti avec moi pour 9H00 derrière le centre pendant que l'autre restait en classe avec la maîtresse. Au bout d'une heure et demie, nous avons interchangé et le groupe de la maîtresse est allé dehors.

Yo et Florian expliquent d'abord le fonctionnement des carabines.

Et on fait un premier essai.

Surprise, Paloma a dû être sniper dans une autre vie, 5 tirs, 5 touches.

Et les cibles ne sont pas grosses.

Emma, c'est pas mal non plus.

J'ai même pu essayer, et j'avais plein de supporters.

Après, on a lancé la compétition, il y avait deux équipes, chaque joueur devait toucher ses cinq cibles avec 8 coups, puis partiir sur un petit parcours de course dans la neige et finir par une descente en luge avant d'aller taper dans la main du suivant.

Oh là, ça va être dur de rattraper Paloma, elle a lâché ses 5 tirs très vite, c'est la Fourcade de Jaurès.

Et oui, elle est très loin la Paloma... 

Yo prend soin de son poulain.

Florian n'est pas en reste, tout le monde veut gagner.

Le groupe de garçons se rapproche dangereusement.

On a donné les résultats, il y avait égalité dans le temps, mais le groupe où il y avait les filles avait touché beaucoup plus de cibles.

Puis le groupe de la maîtresse est arrivé, et nous sommes rentrés.

Et tout le monde est rentré sain et sauf, mais bredouille, on n'a pas réussi à chasser un nouveau yéti, on n'aura pas de ragoût à midi.

Mail il y avait mieux !

Hamburger frites !

Trop de la chance, et en plus ce soir, c'est la boum. Et oui, la boum le dernier jour, c'est une très mauvaise idée, on a trop de choses à faire, deux demies journées de ski, la remise des étoiles, les valises, le rangement et j'en passe. Mercredi soir, ce n'est pas une bonne idée non plus, le lendemain, il y a ski à 9H00, alors c'est pour ce soir.

Le temps était très maussade en début d'après midi, il ne neigeait plus, mais nous étions entre deux couches de nuages, une petite qui recouvrait la vallée par endroits et une grosse au dessus de nos têtes. Mais pas le choix, il fallait monter à la station, les moniteurs nous attendaient à 15H00, il fallait y être. Vous n'aurez pas beaucoup de photos des pistes, je n'ai pas eu le courage de chausser les skis, et plusieurs groupes de débutants sont allés affronter le mur rouge qui mène au secteur de la Lauzière, du Pinateau, je ne les ai donc pas vus.

Sale temps sur le Champsaur

Le groupe de Philou est resté sur le Pinateau.

Le groupe de Kévin s'est échauffé sur le Pinateau, on ne le reverra qu'à 17H00.

Là bas derrière, c'est la vallée de Champoléon, il ne doit pas y faire très bon.

Au tour du groupe de François d'arriver.

Puis arrive celui de Sylvie.

Humm, que du bonheur !

Il y a bien quelques éclaircies au loin, mais c'est vraiment très loin, dans les Montagnes de l'Ubaye, dans le Haut-Verdon.

Et quand nous sommes rentrés au centre, après le goûter...

Un alien nous attendait dans la classe.

Son décodeur a fonctionné et il a parlé dans une langue que nous comprenions.

Et il nous a parlé d'astronomie. Le ciel était couvert, on n'a pas pu regarder les étoiles. Mais maintenant que les enfants sont couchés, il est totalement dégagé et on distingue parfaitement, au sud, la constellation d'Orion et Bételgeuse la géante rouge et Rigel la bleue.

Demain matin, une surprise attend les enfants. Sur le programme, il est inscrit matinée de classe. Mais Manu, le directeur de l'ESF locale, m'envoie deux moniteurs dès 9H00 pour deux séances d'une heure et demi de biathlon. Et oui, l'ESF de Chaillol s'est équipée de carabines laser et on va essayer ça demain, par demis groupes.

Bonne nuit à tous.

Après une bonne journée de repos et de jeux, les activités du séjour ont pu reprendre. Ce matin, c'était visite de la ferme Martin, une bergerie qui élève des agneaux. Il nous a fallu descendre à pied sur deux kilomètres pour la rejoindre, et le temps n'était pas très engageant, il neigeotait, il y avait un ciel très couvert, mais il ne faisait pas très froid.

Florence nous attendait pour nous parler de l'élevage des brebis et des agneaux. Nous avons commencé par regarder un très beau film sur la vie des paysans du Champsaur au fil des saisons. Puis nous sommes entrès dans la bergerie.

Oups, ça ne sent pas très bon...

Je dirai même plus, ça puire.

Mais Florence a plein de choses à nous raconter et expliquer.

La maîtresse du jeudi nous a rejoints, et ça y va les gratouilles.

Comme on n'a pas fait de bruit en entrant, les brebis ne sont pas farouches.

Et quand en plus chacun peut leur donner une poignée de graines...

Puis nous sommes allés voir les agneaux nés en décembre, ils étaient dans un autre espace.

Antoine, l'animateur de la classe, a été chargé d'en approcher un des enfants.

La maîtresse aussi y a eu droit.

La petite photo de famille. Evidemment, les gamins voulaient qu'on ramène notre agneau dans la cour de l'école. Pas question, qui est-ce qui va ramasser les crottes ?

Allez Paloma, on y va, il est temps de remonter pour le déjeuner.

Hummm, comme ça donne envie d'aller skier, je sens que vous n'aurez pas beaucoup de photos de la séance de ski de cet après-midi.

Et qu'est-ce qu'il y avait au menu, pas d'agneau bien sûr, même si j'en ai rêvé sur le chemin du retour.

Du ragoût de yéti, et je peux vous dire qu'il y en a qui aiment ça !

Et comme on n'en avait pas assez, on a fait une grande veillée, une fureur, c'est comme ça que ça s'appelle. C'est une sorte de karaoké dansé, par équipes. Ambiance garantie, car évidemment, il faut un vainqueur.

Dans ce cas, on a souvent des surprises. Il y a visiblement des choses plus faciles à retenir que les tables de multiplication...

Les groupes étaient répartis dans la grande salle du rez de chaussée. Chaque groupe se produisait sur une musique différente.

Aïe, elles calent, elles ne connaissent pas les paroles. Moi non plus, et je préfère qu'elles connaissent parfaitement leurs tables de multiplication.

Là, c'était mieux, mais l'horrible grimace à gauche n'a pas été sanctionnée par le jury.

Là ça allait aussi, avec une tentative de chorégraphie.

Là c'était trop facile, même moi je connaissais les paroles, c'est pour dire.

Une petite danse par ci par là pour détendre l'atmosphère...

Et un petit concours par équipes pour finir, ils sont fous ces animateurs.

Demain, repos, grasse mat, détente, jeux, et un grand jeu l'après midi. Eh, faut pas déconner, demain c'est dimanche, et comme l'église est trop loin, on ne peut pas aller à la messe, alors on va en profiter. Bon dimanche à tous.

Nous voilà revenus de la vallée de Champoléon, une vallée nord sud au début qui tourne vers l'est et se referme sur les sources du Drac blanc, au pied du Sirac (3400 m). On n'accède pas à ce fond de vallée avec des classes de neige, c'est un secteur à haut risque d'avalanche et avec la neige qui est tombée, on n'allait pas traîner là bas. Champoléon, c'est un ensemble de villages, de hameau devrais-je plutôt dire, dont l'administration se trouve aux Borels, là où se trouvent la Maison du Berger, l'ancienne école, la Mairie et les départs des randonnées en raquettes.

Nous avons commencé ce matin par la visite de la Maison du Berger, un remarquable musée de la vie pastorale. Nous en sommes sortis un peu avant midi. Nous avons alors pique niqué devant, il y avait tellement de neige que l'endroit où nous mangeons d'habitude, la cour de l'ancienne école, était inaccessible.

Puis, vers 13H30, nous avons rejoint les accompagnateurs en montagne pour la randonnée en raquettes. A 13H30, le secteur est encore ensoleillé, mais plus pour longtemps. Nous sommes partis à travers les champs de neige, au milieu des mélèzes, et nous avons crapahuté avec nos raquettes pendant deux heures et demi. Quand le soleil a disparu derrière le Pic du Touron et le Pic du Soleil Boeuf, ceux qui nous séparaient de Chaillol, la température a rapidement chuté, et il ne faisait pas bon s'arrêter pour admirer le paysage, ni pour épier un éventuel chamois dans la montagne. On n'a d'ailleurs pas aperçu grand chose. Lorsque nous sommes revenus à notre point de départ, le car est arrivé rapidement, ce qui nous a permis de nous mettre au chaud.

Une fois tous les groupes rassemblés, les cars sont repartis de la vallée et nous avons retrouvé le soleil. ous sommes arrivés à Chaillol pour le goûter, les douches et un petit moment calme en classe pour se remettre.

Ce soir, il y avait une bonne tartiflette salade, enfin, une fausse, jamais vu une tartiflette aux lardons de dinde... 

Au sud, la Grande Autane et la Recula d'Orcières. On est à 2700 m d'altitude.

 Au nord, le pic de Parière et, derrière, l'Aiguille de Morge, on dépasse les 3000 m

Ambiance Sibérie, Chaillol semble loin, pourtant c'est à côté à vol d'oiseau.

C'est juste à gauche.

La Maison du Berger, c'est là qu'on a mangé.

D'habitude, c'est là qu'on mange...

 Equipement avec les raquettes, on s'entraide, c'est mieux.

 Et nous voilà partis.

Petit exercice de maniabilité avec les raquettes.

C'est pas gagné pour tout le monde.

Tiens, des traces, qu'est ce que c'est ?

Il nous est aussi arrivé de manger là certaines années...

Le froid s'installe.

Et ce n'est pas toujours plat...

Il y a même des gués à passer.

Le Pic du Touron et à gauche, le col du même nom, Chaillol est juste là, au soleil.

On se rapproche de l'arrivée.

On teste la hauteur de neige, 80 cm à cet endroit, et on rentre, il est temps de retrouver Chaillol.